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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Bruxelles fait la peau aux parfums français

20/01/2010 09:46

Bruxelles fait la peau aux parfums français


Les créateurs de parfums ont la Commission européenne dans le nez

Nicole Vulser, Le Monde, mardi 12 janvier 2009
Ce n’est pas encore la rébellion des nez, mais les créateurs de parfums semblent unanimement agacés par la propension de la Commission européenne à réduire, année après année, la liste des ingrédients autorisés pour leur fabrication. Ce qui menace l’existence même de parfums historiques, dont la composition n’est plus conforme aux normes désormais édictées par Bruxelles.
Dans le cadre de l’autorégulation de l’industrie européenne de la parfumerie, l’International Fragrance Association (IFRA) fait travailler un panel d’experts, de dermatologues, de médecins, de spécialistes de l’environnement... qui définissent le risque de chaque produit pour les consommateurs. Elle publie chaque année, en juin, une liste de produits dont l’utilisation est interdite, restreinte ou très encadrée. La Commission européenne s’en inspire généralement pour adapter la directive relative aux produits cosmétiques.
Depuis longtemps déjà, tous les ingrédients d’origine animale sont bannis - il s’agit du musc, de l’ambre gris, de la civette, du castoréum. Les matières premières potentiellement allergènes sont interdites - comme l’exsudation du baume du Pérou, les dérivés de la coumarine, l’absolu de feuilles de figuier ou l’alcool benzylique. Strictement encadrées ou interdites par l’IFRA, l’essence de géranium, de jasmin, de lavande, l’huile de cade, les extraits de feuilles de thé ne figurent toutefois pas encore sur la liste noire de la directive cosmétique... Quant à l’essence de rose, qu’elle vienne du Maroc, de l’Espagne, de Chine ou de Turquie, la voilà également sur la sellette. "Plus encore que la rose elle-même, les cinq autres ingrédients de cette essence pourraient éventuellement faire l’objet de restrictions", indique-t-on à l’IFRA.
"Notre palette de travail se réduit. C’est un peu comme si on disait à un peintre qu’il n’a plus droit d’utiliser du rouge, puis du bleu ou du jaune...", déclare Frédéric Appaire, directeur marketing international de Paco Rabanne.
Il faut donc trouver un produit de synthèse, de substitution pour retrouver des notes disparues. "Cela diminue le champ des possibles. Les jus bougent en permanence avec la législation européenne", ajoute le PDG d’Interparfums, Philippe Benacin. "Bruxelles va tuer une partie du métier, on n’arrive pas à tout reconstruire à l’identique", déplore Sylvie Polette, vice-présidente marketing des parfums Jean Paul Gaultier. "Cela va pousser la recherche, mais c’est vécu comme une réelle contrainte", ajoute-t-elle.
Carcan
Les plus anciennes maisons de parfums sont les plus pénalisées puisqu'elles doivent adapter les formules de leurs fragrances à l'actuelle législation. "Certains parfums ont été développés parce qu'il n'y avait aucune contrainte pénalisante" explique François Demachy, le nez de Dior. Le plus en guerre contre ce carcan n'est autre que Thierry Wasser, le nouveau nez de Guerlain. "Nous vendons des parfums dont le plus vieux a plus de 150 ans. Si un jour, Bruxelles ne veut plus d'essence de rose, comment pourrais-je faire ? Il y a de la rose dans presque tous nos parfums... C'est un patrimoine à défendre."
Une histoire familiale aussi, puisque M. Wasser assure, avec une candeur délicieusement proustienne, que "Jean-Paul Guerlain (parfumeur historique de la maison) avait créé "Parure" pour sa maman. On a dû l'arrêter, on ne pouvait plus utiliser les ingrédients nécessaires à sa fabrication", déplore-t-il. "C'est un crève-coeur."
Nicole Vulser
 
 





Régionales : ne pas perdre son âme pour quelques sièges.

20/01/2010 04:18

Régionales : ne pas perdre son âme pour quelques sièges.


Il n’est pas certain que les élections régionales retiennent l’attention du corps électoral tant il est vrai que cette institution est bien loin des préoccupations de nos concitoyens. Les derniers sondages situent l’abstention autour de 50%.
Par contre, ce n’est manifestement pas le cas des partis politiques, gros, petits ou minuscules.
Assoir une hégémonie
Pour les plus importants, il s’agit avant tout d’assoir leur hégémonie locale, en vue, bien évidemment, de se servir au mieux en 2014 lorsque la nouvelle structure département-région votée en 2010 sera mise en œuvre.
L’UMP fera-t-elle mieux qu’en 2004 ? Rien n’est certain, mais reconnaissons que le risque encouru est minime. A moins que …
Pour le parti socialiste, le péril est double. Perdre une seule région sera considéré comme un recul, et donc néfaste pour la préparation des échéances essentielles de 2012, présidentielle et législative.
La troisième force
Par ailleurs, à la suite des dernières élections au parlement européen, la capacité de nuisance d’Europe écologie – Verts est grande, même si les quelques sondages du moment marquent un tassement des intentions de vote en faveur de Daniel Cohn-Bendit et de ses amis au alentour de 15%, minimum syndical fixé par le leader de Mai 68. « Les régions doivent devenir un contre-pouvoir social, écologique et culturel à la politique de l’UMP » ; voilà son réel objectif, sans aucun lien avec la gestion[1] des Régions dans l’intérêt général.
Les petits…
Et puis, il y a les nombreux autres, allant de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par les centristes, les divers droite et gauche, les alliances anticapitalistes…
En réalité, le problème des petits partis (Par leur implantation, non pas par leurs idées !) n’est pas le premier tour, mais le second.
Au dessus de 10%, et en fonction de la complexité de la loi électorale, ils peuvent persister et « interdire » de fait la Région de se doter d’une majorité, certes légitime, mais par défaut.
A moins[2], la fusion est possible pour placer quelques pions en vue d’une future implantation locale, mais au prix d’un renoncement sur l’essentiel. Pour les autres, seul le silence sera salutaire.
La crainte de François Bayrou
Déjà, les militants du Modem s’enrhument. Une majorité de cadres du parti de François Bayrou n’a pas hésité à franchir le pas en Poitou-Charentes derrière la socialiste Ségolène Royale pour s’assurer d’une existence qu’ils n’ont pas aujourd’hui. Leur exclusion immédiate, pour peu quelle veuille dire quelque chose, ne devrait permettre, en aucun cas, un appel à voter PS au second tour. Dans le cas contraire, il ne s’agira plus de politique, mais de « politicaillerie » comme le rappelait le général de Gaulle.
En vérité, l’échéance régionale n’est pas un bon moment pour François Bayrou crédité actuellement de 9%. Ne pensant qu’à l’élection présidentielle de 2012, le risque de marginalisation est trop important pour lui. Et ce n’est pas ses envolées lyriques « pour évoquer les exigences de vérité, de rassemblement et de justice qu’il oppose à l’autosatisfaction qu’il diagnostique chez Nicolas Sarkozy »[3] qui le démarquera des autres. Quel est le parti qui n’a pas, du moins en terme de communication, des exigences de vérité, de rassemblement et de justice ?
Et pourtant il persiste. A Arras, lors du dernier congrès du Modem, il prônait une grande ouverture à la condition de rester le pivot, et non d’être une force d’appoint. Pas de limites à l’ouverture prône-t-il ! « Des gaullistes aux socialistes ouverts, en passant par les écologistes, il n’y a aucune exclusive. Je ne vois pas des dans ces courants des adversaires ».
Les gaullistes de conviction
Les gaullistes, un courant ? Quelle impertinence ! Qu’y a-t-il de commun entre la conception gaullienne de l’Europe basée sur une structure confédérale respectant la souveraineté des nations, y compris avec des délégations limitées à un objet précis et dans le temps, et celle de la démocratie chrétienne dont François Bayrou se veut être l’héritier, avec un transfert de plus en plus important de compétences ? Aucune. Certes, reconnaissons-le, la position du leader centriste sur le retour de la France dans commandement intégré de l’Otan est une avancée que les gaullistes ne peuvent qu’apprécier. Mais ce n’est pas suffisant. Son attachement au traité de Lisbonne adopté sans le consentement du peuple français, est, sur la forme et sur le fond, indigeste aux gaullistes de conviction.
Alain KERHERVE
 
[1] En fait l’un des autres enjeux essentiels de ces élections est aussi (et peut-être surtout) de convaincre les électeurs que les écologistes seraient capables de gérer des régions. Aujourd’hui, 57% des Français pensent le contraire
[2] Entre 5 et 10%
[3] Comme le précise Guillaume Tabard, Rédacteur en chef au service politique du Figaro – 19 janvier 2010.





Les manipulateurs

20/01/2010 01:12

Les manipulateurs


LES MANIPULATEURS  
Le pouvoir des lobbys 
De Florence Autret 
 
Broché  
Paru le : 11/02/2003  
Editeur : Denoël  
Collection : Impact  
ISBN : 2-207-25333-3 
EAN : 9782207253335  
Nb. de pages : 232 pages 
Résumé  
Au palmarès du cynisme, les places sont chères, mais certains se défendent particulièrement bien ! La manipulation, jadis apanage de quelques-uns, est devenue un outil de pouvoir indispensable à tous.
A l'heure de l'actionnaire tout-puissant et du consommateur éclairé, les tenants de la course à l'influence avancent masqués : sous les traits de l'intérêt général, du progrès scientifique ou d'un mouvement populaire. Peu leur importe, pourvu que le froid calcul commercial qui est derrière reste occulté ! Des couloirs de l'Assemblée nationale à l'hémicycle du Parlement européen, Florence Autret nous présente ces professionnels de l'influence, leurs pratiques et les grands groupes qui les sollicitent.
Des manoeuvres de l'industrie agroalimentaire pour modifier la législation française aux multiples revendications pour des baisses de TVA en passant par les soucis de l'industrie du tabac, ce livre décode bon nombre de décisions a priori anodines mais en vérité objet de guerres d'influence savamment orchestrées. Florence Autret nous invite à découvrir ces nouveaux guerriers de l'ombre : grands cabinets américains, agences de communication ou personnalités agissant en free-lance.
Tous ont en commun une parfaite connaissance des rouages de l'administration, à l'image de ces transfuges du pouvoir qui n'hésitent pas à mettre leur carnet d'adresses à la disposition de leurs riches clients
.





Carpette anglaise 2009

19/01/2010 13:26

Carpette anglaise 2009


PRIX 2009 DE LA CARPETTE ANGLAISE
 
L’Académie de la Carpette anglaise(1) s’est réunie le 16 Décembre 2009. Le jury, présidé par Philippe de Saint Robert, était composé de représentants du monde associatif(2) et littéraire.
Au premier tour de scrutin, par huit voix contre deux, le prix de la Carpette anglaise 2009 a été décerné, à M. Richard DESCOINGS, directeur de l’Institut d’études politiques de Paris, pour imposer des enseignements uniquement en langue anglaise dans certaines filières proposées et pour correspondre en anglais avec le lycée français de Madrid.
Par ailleurs, deux voix ont été attribuées à Philippe Varin, président du directoire de Peugeot Citroën, pour promouvoir l’anglais dans le nom de produits de la marque Citroën, la documentation technique et la communication professionnelle.
À titre étranger(3), la Carpette anglaise a été décernée au premier tour de scrutin, par six voix contre quatre, à M. Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, pour avoir signé, le traité de l’IRENA (International Renewable Energy Agency) dont la seule langue de travail est l’anglais, en invoquant l’urgence, alors que cinq pays importants ne l’ont toujours pas signé.
Anne Cublier, Hervé Bourges, Claude Duneton, Alain Gourdon, Yves Frémion et Dominique Noguez sont membres de cette académie.
 
1) La Carpette anglaise, prix d’indignité civique, est attribué à un membre des « élites françaises » qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France au détriment de la langue française.
2) Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (Asselaf), Avenir de la langue française (ALF), Cercle des écrivains cheminots (CLEC), Défense de la langue française (DLF) et Le Droit de comprendre (DDC).
3) Le prix spécial à titre étranger est attribué à un membre de la nomenklatura européenne ou internationale, pour sa contribution servile à la propagation de la langue anglaise.





Très chers traders

19/01/2010 13:21

Très chers traders


Chaque semaine, je croise des artisans, des commerçants, des patrons de PME fragilisées par la crise, à qui les banques refusent des rallonges de trésorerie de quelques milliers d’euros : « Garanties insuffisantes ! » clament-elles.
Mais lorsque j’ouvre le journal, je lis que l’euphorie spéculative et boursière bat à nouveau son plein, générant des bonus pour les traders de France avoisinant… le milliard d’euros au titre de 2009, ce qui représente l’équivalent de 62 000 smic en un an !
On me dira que les banques françaises ont remboursé, avec intérêts, l’aide d’Etat dont elles avaient bénéficié l’année dernière, ce qui avait permis d’empêcher un effondrement généralisé qui eût été catastrophique pour tous.
Las, il n’empêche que ces établissements bancaires continuent de collectionner les privilèges, se cachant derrière leur soi-disant compétitivité à l’international pour les justifier. Songeons que ces banques se refinancent à des taux ridiculement bas auprès de la banque centrale, avant de pratiquer des tarifs de crédit, aux particuliers comme aux PME créatrices d’emplois, souvent prohibitifs. Songeons aussi aux prix très chers qu’elles pratiquent pour « punir » les particuliers du moindre découvert, des frais de transaction hors zone euro ou de retrait à partir de distributeurs automatiques hors de leur propre enseigne – d’un coût unitaire d’une dizaine de centimes d’euro, chaque opération peut être facturée un euro, soit 900% plus cher ! Entre spéculation et surfacturation des prestations, rendue possible par l’abus de position dominante qu’exerce l’oligopole bancaire, comment s’étonner de l’explosion des profits alors que tous ou presque se serrent la ceinture ?
Ce système est doublement scandaleux : moralement, car il suscite un légitime sentiment de révolte, économiquement, car il se révèle inefficace pour libérer les énergies et galvaniser les forces vives, que l’on ne cesse ainsi de décourager. Certains s’offusquent qu’une majorité de jeunes Français souhaitent devenir fonctionnaires, mais à qui la faute ?
On nous dit alors que les banques à l’étranger font bien pire. C’est à voir, notamment si le président Obama inflige réellement un remboursement de 110 milliards de dollars aux banques américaines, comme il en a agité la menace ce week-end. Quant à la taxe exceptionnelle sur les bonus annoncée par Christine Lagarde, comment ne pas voir son hypocrisie, sachant qu’elle se substitue au projet de taxe sur les fonds propres, finalement abandonné ?
De vraies solutions existent pourtant, pour peu que la puissance publique veuille les mettre en œuvre : Il faut tout d’abord taxer à titre exceptionnel les bonus 2009 – à hauteur de 80% par exemple – car rien ne justifie que les banques distribuent des bonus au titre de l'année 2009 sachant que ces bonus sont le produit de l'effondrement des marchés en 2008 et du sauvetage de l'Etat et alors que la majorité des Français souffrent lourdement des conséquences de la crise.
- il faut mettre en place une taxe sur toutes les transactions financières (taxe Tobin) de manière à décourager la spéculation et surtout à davantage faire contribuer le monde financier à la collectivité. - il faut réformer radicalement les normes prudentielles pour imposer aux banques de mettre davantage d'argent de côté afin qu'elles ne dépendent pas du secours des contribuables en cas de baisse sévère des marchés.
Il faut aussi procéder à la nationalisation d’une banque, afin de briser l’oligopole bancaire et réintroduire sur ce marché une réelle concurrence au profit des consommateurs.
Il faut enfin, de préférence à l’échelle européenne, introduire une séparation stricte entre banque de détail et banque d’affaires (sur le mode de la législation du New Deal de Roosevelt), afin d’empêcher toute nouvelle prise en otage du système par des banques dont la faillite précipiterait toute la société dans la tourmente (en finir avec les « Too big to fail », comme les appellent les analystes internationaux).
La chose est possible, mais encore faudrait-il que les gouvernants en aient la volonté. Sur ce plan, hélas, rien n’est moins sûr…
NDA





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